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Conseiller, consultant et pigiste, quelle différence pour votre projet BI?

Publication

Décembre 2013

Publié par

Julien Messu

Au cours des six derniers mois, j’ai rencontré plusieurs gestionnaires BI qui avaient besoin d’aide pour y voir plus clair sur le recrutement. En effet, ils ne comprenaient pas pourquoi ils avaient tant de mal à recruter du personnel permanent (et qualifié) en BI. Ce que j’ai découvert était typique de ce qui ce passe dans la plupart des entreprises cherchant à se construire une équipe en BI. En réalité, nos gestionnaires recherchaient un couteau suisse : un analyste d’affaires capable de faire de l’analyse et du développement ETL avec de bonnes connaissances en architecture, et si possible avec un côté “consultant”. Je plante donc le décor avec une série d’articles portant sur le rôle et la fonction des professionnels en BI en commençant, avec cet article, par le consultant.


Consultant: un terme confondu

Le mot “consultant” a tellement été galvaudé, mal utilisé et même sur-utilisé que je crois qu’il est temps de rétablir ce qu’est un consultant (un vrai). Concentrons-nous sur des termes que nous utilisons et que nous confondons régulièrement avec le terme “consultant”.

Le contractuel est un travailleur autonome qui vient s’ajouter à une équipe de travail permanente au sein d’un projet. Il vient donc réaliser le surplus de travail du moment. On le qualifie également de « doer » puisque l’objectif de son travail est d’exécuter le travail qui lui est demandé, sans se poser de question. Il arrive souvent que certaines entreprises, non convaincues de la capacité d’une personne à effectuer un travail, proposent un contrat dans le but de ne prendre aucun risque.

Le pigiste est semblable au contractuel dans le sens où il est également un travailleur autonome et il agit dans le cadre d’un surplus de travail dû à un manque d’effectif ou à une date de livraison serrée. Néanmoins, le pigiste est souvent mieux considéré que le contractuel, car il est reconnu pour son expertise, mais il reste toutefois limité dans son rôle au sein du projet. Il est souvent perçu comme ayant une position non stratégique et facilement remplaçable.

Ainsi, il ne faut pas confondre. Le consultant n’est ni un pigiste, ni un contractuel.


Différence entre consultant et conseiller

On confond également les termes consultant et conseiller. Alors que le consultant est également travailleur autonome, le conseiller est quant à lui un employé permanent dont l’employeur est une entreprise de service-conseil. Le consultant recherche la liberté d’être son propre employeur, alors que le conseiller est un joueur d’équipe. Chez agileDSS, notre équipe est constituée de conseillers.

“Le consultant ou le conseiller est là pour apporter une valeur ajoutée auprès de son client, faire partager son savoir et transmettre sa passion, chose de plus en plus rare !”

L’avantage du conseiller/consultant pour votre projet BI

Grâce à son leadership, le conseiller/consultant est capable de challenger le client afin de l’amener à un niveau supérieur. Créativité, innovation et résolution de problème font partie de son quotidien. Il est capable de s’adapter au client, de naviguer dans des contextes parfois politiques avec une certaine flexibilité pour lui proposer les meilleures pratiques. Il possède une expertise qu’il développe de façon continue et qui est reconnue par ses pairs. Enfin, il est capable de travailler parfois à temps partiel en multi-clients ou sur des projets courts termes.


Quelques trucs pour reconnaître un bon consultant/conseiller BI

  • Les entreprises (ne faisant pas du service-conseil) qui recherchent des employés permanents avec profil consultant/conseiller peuvent continuer à chercher… encore longtemps. L’employé permanent est confronté au même environnement technique ou au même domaine fonctionnel, alors que le consultant/conseiller développe son expertise par la variété des problématiques et des défis qu’il rencontre chez les différents clients.
  • Quelqu’un qui se dit consultant/conseiller et qui reste chez le même client pour faire la même chose pendant 12 mois n’est pas ou ne sera plus consultant/conseiller pendant bien longtemps, à moins de participer à une multitudes de projets durant cette période.
  • Un consultant/conseiller qui n’accepte que des mandats au centre-ville et près de la gare de trains de banlieue n’est pas un consultant/conseiller. La mobilité fait partie intégrante de la consultation.
  • Un consultant/conseiller qui se dit par exemple expert SAP BusinessObjects, mais qui n’est pas capable de vous dire ce qu’est SAP Lumira n’est pas un consultant/conseiller expert car il n’est pas à jour.
  • Si vous êtes consultant/conseiller chez un client à travailler en 2013 sur la plateforme BO 6.5 alors que vous n’êtes pas dans un projet de migration, vous n’êtes pas consultant/conseiller.
  • Si vous payez un consultant/conseiller qui n’apporte ni valeur ajoutée, ni retour sur investissement, ni solution à votre projet, alors vous payez pour rien et perdez de l’argent. À vous d’ajuster le taux si la performance ne convient pas.

Les consultants ou conseillers sont des bêtes rares, c’est une réalité. Au sein d’agileDSS, ce sont nos conseillers qui font la valeur de l’entreprise et qui permettent notre succès. Nous le savons et nous leur disons. Quant aux consultants, nous les considérons comme des partenaires de choix, travaillant dans un respect mutuel dans l’atteinte d’objectifs communs.

Je souhaite qu’à la lecture de cet article, vous puissiez éclaircir certains points et reconnaître un consultant/conseiller quand vous le rencontrez. Dans les prochains billets, afin de continuer dans la même lignée, nous parlerons du rôle et des fonctions des différents acteurs du BI.

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